Nous l’avons beaucoup documenté ces dernières années : Le CREOGN (Centre de Recherche de l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale) avait émis un rapport très critique sur l’efficacité de la vidéosurveillance.
Ce rapport va donc a l’inverse de tous les gendarmes ayant des liens plus ou moins assumés avec le lobby de la surveillance.
Voici la synthèse de ce rapport, qui est sans équivoque :
» Les enregistrements de vidéoprotection contribuent à la résolution d’enquête judiciaire, en apportant des indices ou des preuves, mais dans des proportions particulièrement ténues (environ 1 % des enquêtes étudiées). «
» Les indices et preuves issues des enregistrements de vidéoprotection se révèlent trop mesurés pour influencer globalement le niveau d’élucidation judiciaire sur un territoire, peu importe la configuration ou la thématique étudiée. «
» Malgré un plébiscite dans les discours, les enquêteurs ne semblent pas véritablement consacrer les enregistrements de vidéoprotection comme une ressource incontournable dans leur travail d’investigation au quotidien. «
La synthèse est disponible sur la gazette des communes :
https://www.lagazettedescommunes.com/telechargements/2021/12/synthese-detude-v1.pdf